Volkswagen a lancé sa nouvelle entreprise Moia au cours du TechCrunch Disrupt London 2016. Cette dernière s’appuiera sur un système de covoiturage très similaire à celui d’Uber, que le constructeur voudrait plus « démocratique ».Volkswagen a annoncé la création de sa nouvelle entreprise, Moia (qui en sanskrit signifie « Magie »), au cours du TechCrunch Disrupt London 2016. Cette dernière offrira à ses clients des services liés au covoiturage à base de voitures sans conducteur.
Le premier service s’appuiera sur un système de navettes électriques qui fonctionnera grâce à une application qui ressemble fortement à celle d’Uber. Apparemment, un des objectifs de Moia est de diminuer la circulation des villes pour avoir un environnement « fluide » et plus productif, mais elle vise aussi à la réalisation, l’utilisation et la diffusion des voitures autonomes.
Cependant, il y a une différence considérable avec Uber : l’entreprise Moia cherche à introduire un système de covoiturage qui soit « démocratique », avec des véhicules utilisés par tout le monde, sans s’appuyer sur différentes classes de véhicules, du plus abordable au plus prestigieux, comme son concurrent. En outre, Ole Harms, CEO de l’entreprise, explique aussi que les utilisateurs de son application pourront commander un véhicule avec des caractéristiques spécifiques : par exemple, des écrans semi-transparents qui pourront diffuser des films et des contenus télévisés ou tout simplement montrer le monde extérieur.
Harms souligne ainsi : « Même si nous avons embrassé la technologie dans presque tous les autres aspects de nos vies, nous nous déplaçons dans nos villes comme il y a 20 ou 30 ans. Il doit y avoir de meilleurs moyens — la solution n’est pas d’ajouter plus de voitures sur les routes. Nous voyons Uber et les autres entreprises du secteur certainement comme des concurrents — nous admirons véritablement ce qu’ils ont réalisés. (Mais) Au final, nous avons notre propre vision ».
Le CEO de Moia Ole Harms et Matthias Muller
Cette vision, d’après son témoignage, s’est formée pendant un de ses voyages à Jakarta, une ville très touchée par les problèmes de circulation routière.
Pour diffuser ses futurs véhicules autonomes, la startup de Volkswagen devra coopérer avec les institutions des villes. Son but, selon Harms, c’est de s’introduire dans le monde des transports publics sans le détruire, en respectant les réglementations urbaines. En outre, Moia a également annoncé un partenariat avec Gett, une startup israélienne qui s’occupe de connecter ses utilisateurs directement aux conducteurs de taxi. Mais son CEO espère aussi pouvoir s’appuyer sur les autres startups fondées par le grand constructeur automobile allemand.
D’après les affirmations de Harms, l’entreprise sera située à Berlin et visera les marchés européens, américains et chinois. Pour le moment, Moia a 50 employés, mais un des objectifs est d’en engager 200 avant fin 2017. Cependant, même si elle se voit placée parmi les premières entreprises spécialisées du secteur dans les 10 ans à venir, Moia n’a pas encore annoncé la date de lancement de ses services.
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Source: Numerama